mercredi, août 31, 2005
lundi, août 22, 2005
dimanche, août 21, 2005
Sur un autre registre, dans la chambre d'hotel de La paz ou je loge depuis ce matin, le plafond est fait de toile de coton (Ce n'est pas le toit a proprement parle, mais plutot l'entre-toit...), les pigeons s'en donnent a la joie du coeur! On a droit a roucoulements, pietinements et bruits de toutes sortes... C'est typique et probablement rustique, comme semblent l'etre la ville dans son entierete. En comparaison a l'organisation quasi parfaite de la ville de Quito et ses trams, ou de l'urbanite chaotique de Lima l'immense, les rues de sable et poussiere de La paz detonnent, ce qui fait du bien et, pardonnez le jeu de mots pitoyable, fait redescendre sur terre!
La dynamique semble etre particuliere. Bien differente des autres grandes villes ou j'ai mis les pieds. L'altitude se sent, les moeurs des indigenes Aymaras, omni-presents partout, comme pouvaient l'etre les indigenes Kichwas a Riobamba en Equateur, sont grandement responsables de cette ambiance mysterieuse, comme peuvent etre silencieux et reserves les indigenes de la Sierra centrale de tous les pays andins... Vie discrete, mais combien passionnante lorsque grattee legerement, juste pour lever le voile, pour apercevoir...
Quitte hier deux bons franc copains de route avec lesquels j'aurai passe quelques 5 jours, a Colca et Arequipa. Yon le Basque, avocat politique de 41 ans habitant Donostia (Demande si par hazard avait pas rencontre un grand blond venant du Quebec, et y semble que non...!) et Barbara, Parisienne joviale qui n'en est pas une (A mon avis, Barbara...!) et vivant depuis quelques annees en Chine... De beaux moments, simple et francs... C'etait bien de faire quelques pas ensemble, tous trois sur la touche, voyageurs solitaires qui se comprennent dans leur silence complet et pensif... Et maintenant les chemins divergent, c'est ainsi et faut pas s'en faire!
Je reviens de quelques jours passes au plus profond du canyon del Colca avec ces deux comparses, lieu qui, semblerait-il, est le plus profond canyon au monde... Je dois admettre qu'une certaine frousse s'emparait inexplicablement de moi lorsque je me prenais a regarder au fond, et une certaine force malefique et dense qui probablement voulait ma mort me disait tout bas a l'oreille : "Vas y, plonge, c'est plaisant, tu vas voir...!" C'est probablement ce qu'on appelle le vertige! C'etait quelque peu destabilisant!
Tant qu'a etre dans un des lieux les plus epuisants au monde question randonnee, pourquoi pas tester notre resistance ? Ce fut la descente, vertigineuse, de 1500 metres et des poussieres, 3 heures et demi, apres remontee, redescente, pendant 7 heures ! Recompense : Oasis (source d'eau chaude) et feu de camp avec des gens bien d'un peu partout dans le monde pendant 1 jour et demi en bas! Passes par des villages tellement coupes de l'univers qu'on peut reconnaitre comme le notre, que pas meme une route carossable ne les rejoint. Il leur faut obligatoirement descendre et remonter le canyon en question pour se ravitailler. Les villages de San Juan, Malata et cie n'ont, de toute evidence, de l'electricite ou de l'eau courante qu'une connaissance eloignee geographiquement... Et inutile de dire que pour les locaux, notre effort physique faisait pietre figure...! Sans compter qu'y fallait remonter apres, comme toute chose dans le grand monde rationnel de la nature : tout ce qui descend remonte obligatoirement un jour!! (?)
Voila Voila... Les nouvelles fraiches. Je penses etre, demain ou apres demain, le dernier representant du groupe de 5 amis equatoriens en terres du sud... bon retour, les dames, et vous souhaite pas trop de turbulences!! (HeHeHe!) Allez boire une biere a ma sante, les quatres!!!
Donc vous tiens au courant, et la prochaine fois que vous entendrez parler de mes mesaventures, ce ne sera plus seul que je les vivrai!!!
De bons moments!
Ty
Ugo, tu vas rire, mais j'aurais aime etre avec toi pour ces aventures... c'est toujours les meilleures a raconter! (Et a vivre les plus... vivifiantes??)
samedi, août 20, 2005
Juste un petit moment avant de prendre le bus pour La Paz et rejoindre La Lou (C'est fou, apres presque 4 mois!), j'ai pris le temps d'inclure quelques photos de mes derniers evenements. On y retrouve... Ben, vous verrez bien!
Ho!
Ty
Vue de l'impressionant Canon del Colca, 3000 metres de profondeur a certains endroits. Nous y sommes restes quelques 4 jours a se promener dans d'epuisantes mais fort splendides randonnes. J'ai encore mal aux jambes. Tout au fond trone un oasis avec sources d'eau chaudes et gens bien sympathiques, avec lesquels il se prit quelques boissons autour d'un feu rechauffant. (Nuit : 5 degres en moyenne.)
Dans l'autobus, ou nous etions assis a l'avant, avec le chaffeur et son aide habituel, tronaient aussi une femme et sa petite fille, dont pris soin Barbara, une amie francaise rencontree a Arequipa, et avec laquelle suis alle dans la Canon del Colca. Nous etions accompagnes aussi par un sympathique Basque nomme Yon.
vendredi, août 12, 2005
Fini l'Equateur et sa Sierra centrale, ses indigenes discrets et genes, completement figes quelques fois devant une Sony PD-150! (Comprehensible). Sa geographie relativement simple mais condensee a un point tel qu'on peut avoir de tout dans un pays gros comme une bine! Deux mois de vagabondages et de constructions auront suffis a me donner une image de ce pays plus qu'impregnante, vers lequel je redirigerai certainement mes pas dans un futur imparfait!
Moi ben je continue ma route, meme si ca devient etrange de continuer seul pour un petit bout. Je suis habitue aux voyages solitaires, mais c'etait ya longtemps, et j'etais depuis maintenant 3 mois entoure de la presence de mes amis de la-bas, et me voila (Pour pas longtemps, je l'admets... La dame du Lou venant en ces contrees lointaines le 22 de ce mois exactement, a La Paz!!!!!!!!) seul en ces routes. C'est pas plus mal, et franchement, j'ai pas de quoi m'en ennuyer !!!
Je me dirige tranquillement vers le sud du pays, chemin faisant, Trujillo, Huanchaco, Lima l'inevitable, Arequipa (En sautant Cusco pour tout de suite, retour prevu avec la Lou...) et j'en passe...
"On s'est dit bye" pour l'ultime vraie fois, avec les aminches, a Vilcabamba, un petit village du sud de l'Equateur reconnu pour les vertues therapeutiques de son eau de roche... Ca doit pas etre pour rien qu'il y a la-bas kek hommes et femmes qui ont au-dessus de 100 ans... C'est une chance que j'etais la-bas, en outre. Si j'avais ete ailleurs, ca aurait probablement ete l'hecatombe sanitaire!! Dans ma journee de cheveauchee sur Saddam (Mon canasson gagneur de competition qui aime par-dessus tout courrir!... Les autres se nommaient originalement Che, Kadhafi, Fidel...) j'ai ete pris d'un etrange malaise a la tete, que j'ai instantanement mis sur le dos des pilules prises le matin meme... (Facile!) J'avais ete voir le doc a Cuenca la veille, question de crampes au ventre occasionnelles et franchement desagreables, et celui-ci, dans sa probable ignorance de mon probleme, m'a prescrit non-moins que 4 medicaments!! Que j'ai acceptes sans poser de question, innocent... J'ai donc pris le tout le matin avant le canasson, et par la suite, j'ai failli en perdre la vision!! (C'est vrai, je voyais du blanc partout...!) Pas d'inquietude, c'est maintenant revolu et ma vision est tout a fait retablie! (Quoique la peripherique est en ce moment probablement un peu affectee due aux quelques boissons legerement alcoolisees que j'ai pris ce soir...!)
Apres Vilcabamba, me suis retrouve dans un p'tit village de montagnes nomme Zaruma, derniere etape avant le Perou. Ce genre de lieu etrangement fait, etabli la surement par la folie momentanee de se dire "On est capable de se construire une maison la, je vous dit!" Du type a entrer par l'avant au premier etage et a sortir par l'arriere au troisieme, ou au deuxieme sous-sol, c'est selon! Truffe d'escaliers, de marches tourtueuses, de ruelles sans droits, de pietons (Ya que ca, pas le choix!)...
Maintenant le Perou! Et nous somme en Aout. La fin du projet s'est bien terminee, et maintenant le voyage en Bus!! Tout se fait en bus ici. Pas df'autre moyen! Parfois dangeureux, mais toujours divertissant, avec ses films de serie B americains mettant en vedette soit Chuck Norris dans son eternel role de veteran fini du Vietnam, ou bien Jean-Claude Van Damme dans son non-role de veteran fini tout court. Donc une bonne distance a parcourir. J'vous tiendrai pas trop au courant, question de pas tout gacher...
Bon... m'en va aller voir si le petit ocean pacifique voudrait bien pas me lecher les pieds... (Maudite affaire!)
A la suite!
Ho!
Ty
Chronique du chialage généralisé...
"...Mais ca m'enerve, merde!!"